Diversifier votre épargne avec le Private Equity

Le private equity, ou capital-investissement, gagne en popularité en France, avec des offres de plus en plus accessibles, parfois dès 10 000 euros. Ce type d’investissement profite autant aux entreprises qui bénéficient de cet accompagnement qu’aux épargnants qui y participent.

Les investissements classiques comme les actions, les obligations, les SCPI et l’immobilier sont bien connus des Français. En revanche, le private equity, moins familier, commence à attirer l’attention.

Qu’est-ce que le Private Equity ?

Peut-être n’avez-vous pas encore entendu parler de ce domaine, mais il est en train de devenir une option d’investissement majeure. Contrairement à la bourse, le private equity consiste à investir dans des entreprises non cotées. On distingue plusieurs types d’investissements : le capital-risque pour les start-ups, le capital-développement pour les PME et ETI, le capital-transmission pour les acquisitions d’entreprises, et enfin, les infrastructures en forte croissance. En fait, les sommes levées via le private equity surpassent celles des marchés boursiers à l’échelle mondiale depuis une décennie. Les grandes entreprises comme Amazon sont souvent passées par le capital-investissement avant de s’introduire en bourse.

Pourquoi un tel succès ?

Contrairement à l’idée reçue que la bourse est le seul accès aux marchés financiers, le private equity offre plus que des fonds. Il fournit un soutien actif pour structurer et développer les entreprises, ce que les investisseurs boursiers ne font généralement pas. La pandémie a révélé les faiblesses des petites et moyennes entreprises cotées, telles que la faible liquidité et la dépendance excessive aux investisseurs particuliers. De nombreuses entreprises françaises ont réalisé que le private equity pouvait leur offrir un meilleur soutien pour une croissance durable.

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Quels sont les avantages du Private Equity pour les épargnants ?

Traditionnellement, le private equity était réservé aux investisseurs très fortunés avec des montants d’entrée élevés, souvent autour de 100 000 euros ou plus. Cependant, depuis quelques années, l’accès au capital-investissement s’est élargi grâce à des offres comme celles de Pictet, avec des investissements à partir de 10 000 euros.

La loi Pacte a également facilité cette démocratisation en permettant l’intégration du private equity dans des produits d’épargne comme les assurances-vie, les plans d’épargne retraite, et l’épargne salariale.

Trois raisons principales expliquent pourquoi les épargnants devraient l’envisager :

  1. Soutien à l’économie locale
  2. Performance potentiellement supérieure sur le long terme par rapport à la bourse
  3. Investissement solide en fonds propres, qui aide les entreprises à se développer sans alourdir leur dette.

Quelle proportion investir ?

Investir dans le private equity nécessite une approche réfléchie en raison de la nature spécifique de ce type d’investissement. Contrairement aux placements traditionnels, le private equity implique un engagement à plus long terme et présente des risques et opportunités particuliers.

  1. Évaluation du profil de risque : Le private equity est généralement plus risqué que les investissements traditionnels comme les obligations ou les actions de grandes entreprises. Il est important d’évaluer votre tolérance au risque avant de décider combien investir.
  2. Horizon de placement : Le capital-investissement exige souvent un engagement de plusieurs années avant de réaliser un retour sur investissement significatif. Cela signifie que vous devrez peut-être immobiliser votre capital pour une période prolongée.
  3. Diversification du portefeuille : Le private equity peut offrir des rendements attractifs, mais il est crucial de ne pas concentrer l’ensemble de votre épargne dans ce domaine. Une approche prudente consiste à allouer environ 10 à 20 % de votre portefeuille à des investissements en private equity.
  4. Considérations financières personnelles : L’allocation idéale dépend également de votre situation financière personnelle. Si vous disposez de fonds excédentaires et d’un profil d’investisseur expérimenté, vous pourriez envisager de dépasser la fourchette recommandée.
  5. Évaluation régulière : La gestion des investissements en private equity nécessite une réévaluation périodique. Les conditions économiques et les performances des fonds peuvent évoluer, ce qui peut influencer la proportion optimale à investir.

À retenir

  • La bourse n’est pas la panacée pour toutes les entreprises.
  • Le private equity s’affirme comme une alternative de choix pour les investisseurs.
  • Il s’intègre particulièrement bien dans les assurances-vie, les épargnes retraite et salariale.

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